Aujourd’hui, j’ai dû prendre une grande décision. Elle a été vraiment difficile… Je vous donne la méthode à contre-courant que j’utilise pour me décider. J’ai ressorti mes notes tirées du bouquin « L’essentialisme ». C’est un livre incroyable qui vous aide à faire moins, mais mieux. Dans ce livre, l’auteur explique une méthode qu’il appelle la règle des 90. Elle est radicale et elle peut s’appliquer à tout !
Étape 1 : Faire le point des options et opportunité
En tant qu’essentialiste, vous devez comprendre qu’il n’y a pas moyen que vous fassiez tout ou que vous profitiez de tout. En réalité, plus d’options ou d’opportunités comportent un important risque de dispersion de l’esprit. Il n’y a qu’à voir les personnes qui connaissent une première phase de succès dans leur vie. Il devient des hommes très sollicités et s’ils ne prennent pas garde, ils finissent par perdre la clarté de leur cheminement.
Il est donc important d’avoir la maîtrise de ce que vous devez faire ou non. Pour cela, il faut déjà commencer par se faire un point concis des options, opportunités quand les situations présentent. Par exemple, pour statuer sur les sollicitations désavantageuses d’un proche, commencez d’abord par produire une liste de ces dernières. La meilleure astuce pour y parvenir consiste à surveiller et à noter les sollicitations de cette dernière qui vous rend mal à l’aise ou qui vous écarte de votre chemin.
Étape 2 : Définir ces critères de choix
Lorsque vous êtes face à une décision, déterminez vos critères de choix avant de passer à l’acte. Cette étape de la méthode essentialiste fait suite à l’identification des options ou opportunités. Pour le simple, concevez une liste d’environ trois critères minimaux ainsi qu’une autre de trois autres critères extrêmes. Ces éléments doivent être choisis en fonction de l’importance qu’ils ont à vos yeux par rapport à la situation à laquelle vous faites face ou par rapport à votre vie en général. Ils forment une marge sélective des options ou opportunités et serviront à choisir ou à délaisser une opportunité.
Étape 3 : Évaluer la décision à la lumière des différents critères
Une fois les critères définis, l’ouvrage propose de s’en servir pour déceler les opportunités et les options qui vous conviennent. Il n’est pas seulement question de trouver les situations avantageuses, mais mieux, il faut éliminer toutes celles qui souffrent du moindre désavantage. C’est la logique du « faire moins pour réaliser plus ».
La technique la plus simple pour le mettre en œuvre ici, c’est d’attribuer à chaque situation une note sur 100 en fonction d’un des premiers critères. Si cette note est inférieure à 90, alors changez automatiquement la note en 0, et rejetez l’opportunité ou l’option… complètement. Ciao. Si ce n’est pas un oui ferme, donc c’est un NON ferme. Par contre, si elle la note est supérieure à 90, alors répétez l’exercice pour le 2e critère le plus important à vos yeux, ainsi que pour le 3e.
J’ai utilisé cette méthode plein de fois en tant que freelance. On m’a déjà par exemple proposé 6000 €/mois + des parts dans la société ;). Il s’agissait d’une mission longue de plusieurs années en physique à Paris. Sauf que mon critère numéro 1, c’est d’être libre. Donc en fait, malgré le gros revenu, si je ne suis pas libre, il n’y a aucun débat. Ce fut dur à dire, mais j’ai refusé . Puis quelques mois plus tard, une nouvelle opportunité s’est présentée à moi qui cette fois-ci correspondait mieux à mes perspectives !
Cette méthode semble brutale, je sais, en plus difficile à mettre en place. Elle insinue qu’il faut dire non à d’énormes opportunités. Et pourtant, elle vous aide à faire des choix qui sont alignés sur qui vous êtes profondément. Refuser 90 % des opportunités… C’est laisser la place aux 10 % restants de venir à vous.